PSA et Chang’an renforcent leur alliance pour lancer des véhicules (propres) sur le marché asiatique

Après sept ans de collaboration sur la filière automobile chinoise, le groupe français PSA et le constructeur chinois Chang’an ont annoncé ce mercredi un nouveau partenariat. Celui-ci prévoit le renforcement de la production dans leur usine commune, mais aussi le développement de nouveaux véhicules incluant des technologies propres.

Actuellement en pleine croissance, le marché chinois – et plus largement de la région asiatique – est particulièrement stratégique pour les constructeurs français, parmi lesquels PSA : le groupe compte bien y conquérir une clientèle de plus en plus nombreuse.

La stratégie de Carlos Tavares vise d’une part à renforcer son implantation sur place, et d’autre part à investir massivement dans la coopération avec des industriels chinois. Ce mercredi, PSA et le constructeur Chang’an ont donc annoncé un co-investissement de 500 millions d’euros sur l’année : l’objectif est de développer « un nouveau modèle économique » sur la filière locale de l’automobile, selon le PDG du groupe français.

Le partenariat met notamment l’accent sur l’apport technologique de ce dernier : systèmes innovants de conduite et bien évidemment moteurs à propulsion alternative trouveront leur place dans les véhicules développés par l’alliance. D’ici à 2019, plusieurs modèles propres – des hybrides et un 100% électrique – devraient ainsi sortir des chaînes d’assemblage.

PSA et Chang’an poursuivent un rapprochement initié en 2010

Ce n’est cependant pas de ce partenariat que date le rapprochement entre les deux constructeurs. En 2010, c’est par la création de CAPSA, une co-entreprise destinée à développer la gamme DS sur le marché chinois, qu’ils avaient annoncé leur volonté de coopérer. Trois ans plus tard, la phase industrielle était lancée grâce à l’ouverture d’une usine ultramoderne d’une capacité de 200 000 unités par an à Shenzhen.

L’accord passé le 7 juin permet au consortium de franchir une nouvelle étape de sa coopération : outre les dispositions sur les technologies propres, il comprend également l’augmentation et la diversification de la production sur le site précédemment évoqué, le développement d’un nouveau véhicule DS par an à compter de 2018 mais aussi un engagement sur la conception d’un véhicule utilitaire léger de type pick-up.

Illustration : © L’Usine Nouvelle