Ile-de-France : le Sipperec et Autolib’ lancent une réflexion sur les bornes de recharge

Autolib’ et Sipperec, le syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour les énergies et les réseaux de communication, viennent de lancer un appel d’offre sur les bornes de recharge. Objectif : établir un état des lieux du réseau et engager une réflexion pour un meilleur maillage du territoire.

Si la majeure partie des territoires d’Ile-de-France s’est engagée dans le développement de l’électromobilité, tous ne sont pas égaux en matière de déploiement. « Certains territoires, comme le Val-de-Marne ou la Seine-Saint-Denis, sont encore peu équipés alors que les Hauts-de-Seine et Paris sont mieux lotis » rappelle Laurent Georges, délégué général du Sipperec. Avec Autolib’, qui a déployé plus de 6 000 bornes de recharge sur les 82 collectivités membres du syndicat, Sipperec vient de lancer un appel offres afin de faire un point – pour chaque commune – sur le déploiement des infrastructures de recharge. Une mission de service public censée apporter un meilleur service aux utilisateurs actuels et à venir de véhicules électriques.

Au-delà de la mission de recensement des bornes présentes et futures, l’étude vise aussi à analyser l’utilisation du réseau. « Certaines ne sont guère utilisées. A d’autres endroits, il faut juste compléter l’offre, et non pas créer une station entière » commente Gregoire Fourcade, responsable du groupement de commande électricité du Sipperec. Autre point évoqué : la nécessaire harmonisation des moyens d’accès via des protocoles interopérables qui ne soient pas surfacturés à l’usager si la carte utilisée n’est pas celle du réseau fréquenté.

Attendue pour le mois d’avril, cette étude vient compléter un ensemble de mesures mises en place par le Sipperec pour accompagner ses collectivités membres. En 2017, la renégociation du contrat de concession avec Enedis avait permis au syndicat de participer à l’investissement des collectivités en matière de véhicules électriques. Avec des taux d’intervention allant de 30 à 60 % selon les cas, le Sipperec a ainsi pu financer le déploiement de bornes de recharge, l’acquisition de véhicules ou la réalisation d’études d’implantation.

Crédits : Renault