En 2018, 76 % des Français se rendaient au travail en voiture selon Alphabet

Selon le baromètre annuel « Entreprises & mobilité » d’Alphabet, plus de 3 Français sur 4 utilisent une voiture pour se rendre sur leur lieu de travail ou effectuer des déplacements professionnels.

Malgré les multiples mesures en place ou annoncées pour favoriser le report modal, la voiture a encore de beaux jours devant elle. Tel est le constat dressé par l’édition 2018 du baromètre « Entreprises & mobilité » réalisé par IPSOS pour le compte d’Alphabet.

Si son utilisation a baissé de 5 points par rapport à l’année précédente, la voiture reste le mode de transport le plus utilisé des actifs français. Réalisée début octobre auprès d’un millier de français actifs âgés de 18 ans et plus, l’étude révèle que 76 % d’entre eux continuent à utiliser la voiture dans le cadre de leur travail. Dans le détail, 51 % des sondés utilisant la voiture expliquent le faire par obligation, 33,3 % par souci de bien-être et 15,7 % pour des raisons économiques.

« Malgré les mesures instaurées pour limiter la circulation automobile afin de désengorger les routes et libérer les places de stationnement, les actifs français restent attachés à leur voiture dans le cadre de leurs trajets domicile-travail et de leurs déplacements professionnels », constate Stéphane Crasnier, Président-directeur général d’Alphabet France.

La pratique du vélo en hausse

Alors que les transports en commun sont utilisés par 27 % des sondés, l’étude révèle que 20 % d’entre eux recourent aux modes actifs (marche, vélo mécanique, vélo à assistance électrique ou trottinette électrique). Portée par la mise en place de l’indemnité kilométrique vélo, la pratique du deux-roues s’est imposée comme une solution-phare en 2018.

Ainsi, 46 % des vélotaffeurs expliquent se rendre sur leur lieu de travail en vélo pour des raisons économiques, soit à peine plus que ceux indiquant le pratiquer pour leur bien-être (41 % des répondants).

Des temps de déplacement qui impactent la qualité de vie

Alors que 87,2 % des actifs français passent en moyenne moins de 10 heures par semaine pour se rendre au travail ou en déplacement professionnel, 43 % des sondés déclarent que les déplacements liés à leur travail impactent leur qualité de vie. Un indicateur directement lié à la longueur des déplacements, la notion de « longueur » correspondant en moyenne à un trajet supérieur à 38 kilomètres ou 30 minutes.

Les conditions de déplacement apparaissent ainsi comme un élément-clé du bien-être au travail pour près d’un actif sur deux. Parmi les désagréments engendrés, la perte de temps (57 %) et le stress lié au trafic (43 %) sont le plus souvent cités. Arrivent ensuite les conséquences sur la ponctualité (31 %), le manque de confort (19 %) et le manque de linéarité (15 %).

Des services de mobilité à disposition

Près de deux tiers des sondés indiquent avoir la possibilité de bénéficier de services ou de solutions de mobilité au sein de leurs entreprises.

35,3 % des sondés bénéficient ainsi d’un remboursement total ou partiel des titres de transports tandis que 27 % disposent de places de stationnement dédiés aux vélos et deux/trois-roues motorisés.

Le baromètre souligne par ailleurs l’appétence des actifs pour bénéficier de nouvelles solutions. Alors que 15 % disposent déjà d’un véhicule de fonction ou de service, 24 % de ceux qui n’en bénéficient pas souhaiteraient que cet avantage leur soit proposé. Même constat pour le covoiturage ou les dispositifs d’autopartage que réclament respectivement 20 et 18 % des sondés. En effet, ils considèrent ces solutions de transport économiques, confortables et plus rapides.

Illustration : Alphabet