Dans l’habitat collectif, près de 48 % des Français prêts à passer à l’électrique

Une étude IPSOS réalisée par Zeplug confirme l’intérêt des Français pour la mobilité électrique. Près d’un Français sur deux vivant en copropriété serait ainsi prêt à se tourner vers un véhicule électrique, à condition qu’il puisse se recharger à domicile. Le manque d’information est cependant montré du doigt, rappelant le travail qu’il reste à effectuer.

L’installateur de bornes de recharge Zeplug a réalisé une étude IPSOS auprès des Français vivant en habitat collectif afin d’évaluer leurs avis vis-à-vis du véhicule électrique.

« Nous avons voulu recueillir le ressenti des Français vivant en logement collectif. Alors que le véhicule électrique apporte une réelle réponse aux problématiques de pollution en centre-ville, il est essentiel de comprendre les facteurs favorisant son développement en copropriété et de mesurer l’impact de l’accès à la recharge sur la décision d’achat », explique Frédéric Renaudeau, fondateur de Zeplug.

Bonne nouvelle puisque les résultats de l’enquête soulignent l’appétence des Français pour le véhicule électrique. En effet, près de la moitié des sondés (48 %) seraient prêts à passer à la mobilité électrique au cours des prochaines années. Pour 85 % d’entre eux, le domicile constitue un lieu de recharge privilégié.

Un faible niveau d’équipement et manque de connaissance

Si la motivation est bien réelle, le taux d’équipements des copropriétés en infrastructures demeure assez faible. Selon les résultats de l’enquête, seules 7 % des personnes interrogées disposent de bornes de recharge dans leur copropriété.

Une absence de solution de charge pointée du doigt par 34 % des sondés n’envisageant pas de passer à l’électrique, juste derrière la question du coût à l’achat, citée par 48 % d’entre eux.

Au-delà de l’équipement, c’est aussi l’information des usagers qui fait défaut. Seuls 11 % des personnes interrogées affirment avoir reçu une information quant à l’existence de solutions de charge par le biais de leur copropriété tandis 80 % d’entre elles déclarent n’avoir reçu aucune information.

Même constat du côté des aides financières liées à l’installation de bornes en logement collectifs et ce malgré la multitude de subventions disponibles : ADVENIR, crédit d’impôt transition énergétique, Ville de Paris… Ainsi, 5 % des sondés les connaissent précisément, 31 % disent connaitre leur existence et 69 % les ignorent totalement.

Simplifier les démarches

Dossier en assemblée générale, frais d’installation, demande de subventions… Si la totalité des démarches était gérée par un seul et même acteur, 77 % des sondés intéressés par l’acquisition d’un véhicule électrique seraient prêts à se lancer dans l’installation. Sur la question du financement et de la gestion de l’infrastructure, 70 % des personnes interrogées se prononcent en faveur d’une solution gérée par un opérateur extérieur et 30 % pour une gestion directe par la copropriété.

Un déploiement pour lequel les syndicats de copropriété jouent un rôle moteur. Si ces derniers venaient à prendre l’initiative de proposer une solution de charge, il s’agirait d’un facteur décisif pour 23 % des sondés et de réflexions pour 60 %.

« Cette étude confirme que tous les voyants sont au vert pour le développement du véhicule électrique en copropriété : les intentions d’achat sont élevées et des solutions de recharge adaptées et répondant aux attentes des copropriétaires existent. Ceci révèle que nous devons poursuivre notre travail de sensibilisation des copropriétaires et d’accompagnement des syndics », conclu Frédéric Renaudeau.

Illustrations : Zeplug