Pilotage de la recharge : Enedis fait le point sur les avancées du projet aVEnir

Dirigé par Enedis et rassemblant douze acteurs de l’écosystème de la mobilité électrique, le projet aVEnir annonce avoir identifié le panel de points de recharge sur lesquels seront menées différentes expérimentations autour du pilotage de la recharge des véhicules électriques.

Lancé il y a un an, le projet aVEnir vient de publier son premier point d’étape. Confirmant un certain nombre d’avancées, il a surtout identifié une quinzaine de sites sur lesquels sera réalisée des expérimentations centrées sur le pilotage de la recharge. Trois grands territoires sont concernés : la région Sud, la métropole de Lyon et la région parisienne.

Pour augmenter la portée de l’étude, des partenariats supplémentaires ont été signés. Le projet aVEnir analysera ainsi les données de recharge des véhicules de la société SAP à Mougins, des utilisateurs du réseau public Vauclus’ELec (SEV84) ainsi que les bornes de recharge implantées sur les parkings de centres commerciaux appartenant à Unibail-Rodamco-Westfield. Au total, plus de 250 points de recharge sont désormais intégrés à l’expérimentation.

Premières données collectées

Sans encore communiquer sur les résultats de ses travaux, aVEnir annonce avoir récolté les premières données sur des sites tertiaires : parkings, centres commerciaux et sites d’entreprises.

« Les premières analyses sont prometteuses et montrent l’apport du pilotage de la charge pour écrêter des pics de puissance lors de la recharge simultanée de plusieurs véhicules » souligne Enedis, indiquant que les données récoltées permettaient d’envisager plusieurs possibilités de pilotage de la recharge.

Prochaines étapes

Si les analyses ont d’ores et déjà commencé sur plusieurs dizaines de points de charge, d’autres seront progressivement déployées pour couvrir de nouveaux cas d’usages.

Les expérimentations liées au « vehicle to grid » débuteront ainsi fin 2020 avec une flotte de véhicules compatibles fournie par Renault et le groupe PSA et des bornes V2G mises à disposition par Dreev, une filiale du groupe EDF. Au-delà de la partie technique, le projet s’intéressera également au volet économique. L’objectif sera de définir un modèle d’affaire permettant de rémunérer les propriétaires de véhicules électriques et/ou l’opérateur en charge du service.

Autre cas d’usage également programmé pour fin 2020 : celui du photovoltaïque avec un outil permettant de faire le lien entre la recharge et la production d’énergie solaire.