Toyota prévoit la fin du « tout-thermique » pour 2050

Avec l’évolution de la réglementation et l’amélioration des technologies, Toyota estime que les véhicules entièrement thermiques auront totalement disparu des ventes à compter de 2050.

Pour le responsable R&D et ingénierie de Toyota, Seigo Kuzumaki, les nouvelles réglementations, de plus en plus strictes en matière d’émissions de CO2, vont progressivement pousser les constructeurs à abandonner les technologies 100 % thermiques pour s’orienter vers d’autres alternatives.

« D’ici à 2050, nous prévoyons que les émissions de CO2 des véhicules seront réduites de 90 % par rapport à 2010 » a-t-il déclaré, prédisant la fin des moteurs à « combustion simple » à partir de 2040. A cet horizon, seule la technologie hybride parviendra à subsister avec une pénétration limitée à 10 % du marché.

Cap sur l’hybride rechargeable, l’hydrogène et l’électrique

Alors que l’hybride représente aujourd’hui près de 70 % des ventes de Toyota en France et même 99 % pour Lexus, le groupe nippon n’aura d’autres choix que de s’orienter vers d’autres technologies pour répondre aux futurs objectifs en matière de CO2.

Tandis que le constructeur prépare l’arrivée d’une nouvelle génération d’hybrides au comportement plus dynamique, la technologie hybride rechargeable, déjà proposée sur la Toyota Prius, devrait progressivement intégrer d’autres modèles de la gamme au cours des années à venir. De quoi répondre aux futures réglementations 2025 et 2030 récemment annoncées par les autorités européennes.

Quant au « zéro émission », le constructeur continue à miser sur l’hydrogène avec la Toyota Mirai, écoulée à plus de 3 000 exemplaires à travers le monde, et compte lancer une première voiture électrique à batteries à l’horizon 2020. Pour rattraper son retard dans le domaine, le constructeur nippon travaille notamment sur une nouvelle technologie de batteries « solides » aux performances bien supérieures aux actuelles lithium-ion. « Nous détenons plus de brevets sur les batteries à l’état solide que toute autre société », a assuré Seigo Kuzumaki.