SAFT (Total) et Stellantis détaillent leur future méga-usine de batteries

Portée par Automotive Cells Company (ACC), une coentreprise fondée par SAFT (filiale de Total) et Stellantis, la méga-usine de batteries de Douvrin entamera sa construction en 2022.

Bras armé de l’offensive de SAFT (filiale de Total) et Stellantis dans le domaine des batteries, ACC prend forme. Officialisée en septembre dernier, la coentreprise vient de révéler de nouveaux détails sur la future usine de production de cellules pour voiture électrique qu’elle compte implanter à Douvrin, dans le département du Pas-de-Calais.

Début du chantier en 2022

Alors qu’elle travaille à la mise en place d’une première usine pilote à Nersac, près d’Angoulême, ACC prévoit la mise en place de deux usines aux capacités de production beaucoup plus importantes. Outre celle de Douvrin, une usine similaire sera construite à Kaiserslautern, en Allemagne.

A Douvrin, le site sera implanté sur un terrain de 34 hectares appartenant à la Française de Mécanique. L’usine entamera sa construction à compter de début 2022 pour un démarrage des lignes de production prévu à compter de 2023. Un projet industriel source d’emplois pour le territoire. L’usine devrait compter 350 à 400 salariés à ses débuts puis 1 400 à 2 000 à horizon 2030.

Une capacité de 48 GWh à horizon 2030

Limitée à 8 GWh/an au début du processus industriel, la capacité de production sera portée à 48 GWh à horizon 2030. Un chiffre qui intègre la production cumulée des deux sites.

A cet horizon, ACC sera en mesure d’équiper environ un million de véhicules électriques chaque année. Des cellules qui serviront à équiper les véhicules des marques du groupe Stellantis mais aussi ceux d’autres constructeurs automobiles.

« Nous discutons d’ores et déjà avec tous les constructeurs. Notre ambition est d’être le leader européen des cellules et modules de batteries pour véhicules électriques » a déclaré Yann Vincent, directeur général d’ACC.

Représentant un investissement global de 5 milliards d’euros, ce plan industriel d’envergure est financé à hauteur de 1,3 milliard par des subventions publiques.