L’Avere-France publie son cinquième baromètre semestriel sur le prix de la recharge publique

L’Avere-France, en collaboration avec P3 Group et Chargeprice, publie son cinquième baromètre semestriel sur le prix de la recharge publique. Ce document, couvrant la période de janvier à juin 2025, analyse les évolutions tarifaires et apporte une vision claire et transparente sur les coûts de la recharge en France.

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Introduction :

Le baromètre semestriel sur l’évolution du coût de la recharge présente de manière synthétique les prix mensuels moyens de la recharge ouverte au public, ainsi que les facteurs ayant contribué aux variations observées sur la période pour les conducteurs particuliers. Il s’appuie sur les données de 131 eMSP, leurs 218 offres tarifaires et 258 opérateurs actifs sur le marché français.

Budgets mensuels moyens pour la recharge ouverte au public

Le baromètre semestriel confirme que les prix moyens de la recharge ouverte au public sont restés globalement stables entre janvier et juin 2025, malgré une légère tendance à la hausse pour la recharge ultra-rapide.
Ainsi, un conducteur typique (11 000 km/an) dépense en moyenne entre 16,96 € (avec abonnement) et 29,83 € (sans abonnement) par mois pour se recharger sur les bornes ouvertes au public. Pour un gros rouleur (30 000 km/an), le dépense moyenne est entre 83,27 € (avec abonnement) et 105,91 € (sans abonnement) par mois.

Recharge ouverte au public ou carburant fossile : l’électrique toujours plus économique

Comme dans l’édition précédente, le rapport confirme que la recharge électrique demeure plus économique que les carburants traditionnels. Pour un conducteur typique combinant principalement recharge à domicile et quelques sessions en itinérance, le budget mensuel reste environ trois fois inférieur à celui d’un conducteur thermique, même en cas de variations du prix de l’électricité. La recharge privée, à domicile ou sur le lieu de travail, demeure la solution la plus avantageuse, tandis que les profils dépendant fortement de l’ultra-rapide affichent des coûts plus élevés.

Quelques tendances :

  • Harmonisation progressive des tarifs entre eMSP : la régulation renforce la transparence et réduit les écarts entre fournisseur, ce qui favorise une structure tarifaire plus homogène pour les utilisateurs, quel que soit leur prestataire. À terme, cela contribue également à la baisse des coûts globaux en éliminant les offres tarifaires nettement plus élevées (de plus de 25 %) que la fourchette habituelle du marché.
  • Baisse des tarifs session et énergie (kWh) en mars 2025 : La baisse des prix à la session et au kilowattheure en mars s’explique probablement par le fait que les eMSP ont répercuté la baisse des prix de gros de l’électricité. En même temps, ils ont profité de cette occasion pour encourager les utilisateurs à souscrire à des abonnements, ce qui leur permet d’avoir des revenus plus stables malgré les variations du marché.
  • Stabilité relative des tarifs pour les abonnés : Les abonnements mensuels protègent contre la hausse des prix grâce à des tarifs fixés sur la durée, souvent garantis plusieurs mois. Ils permettent d’amortir les récentes augmentations, notamment sur les bornes rapides, avec des tarifs au kWh jusqu’à 10 à 15% inférieurs. Ils limitent aussi les frais annexes, avec parfois des services supplémentaires.
  • Economies moyennes réalisé pour les abonnés (janvier–juin 2025) :

Gros rouleur : 83,27 €/mois –21,37 % d’économies en moyenneAu cours des six derniers mois, plusieurs évolutions notables ont été observées :

Conducteur typique : 16,96 €/mois soit –43,15 % d’économies en moyenne

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