Clem’ ouvre sa première filiale à Hong Kong pour conquérir le marché chinois du véhicule électrique

Dynamisme du marché du véhicule électrique et hausse de la demande de services connexes : comme d’autres investisseurs, Clem’ s’est laissé tenté par l’équation chinoise. En s’installant à Hong Kong, la start-up française affirme sa volonté de s’impliquer dans le foisonnement régional de projets d’écomobilité.

Depuis huit ans, c’est le premier marché mondial du véhicule électrique : en Chine, plus de 350 000 modèles ont été vendus l’année dernière, et malgré la réduction des aides gouvernementales, cette tendance se poursuit en 2017. La demande en services connexes (recharge, systèmes numériques…) est donc sur le point d’augmenter considérablement.

Conscients des opportunités de ce marché émergent, les investisseurs sont de plus en plus nombreux à y développer des activités, et le français Clem’ ne déroge pas à la règle. La start-up spécialisée dans les solutions d’écomobilité sur-mesure vient en effet d’annoncer son implantation à Hong Kong pour y développer les « projets qui verront le jour dans les prochains mois » en Asie du Sud-Est.

Proposer une réponse adaptée aux besoins locaux

C’est dans le cluster technologique de Cyber Port que Clem’ va s’installer afin de faire profiter les projets locaux de ses compétences techniques, mais aussi d’assurer directement sur place un suivi de ses activités régionales. Le développement commercial continuera pour sa part d’être assuré au siège de Neuilly-sur-Seine en attendant l’ouverture d’une seconde filiale en Chine.

Fort d’un savoir-faire en matière de conception de « services […] qui simplifient le quotidien des usagers », le président de l’opérateur français d’écomobilité Bruno Flinois annonce dans un communiqué son intention d’anticiper en Chine « les nouvelles mobilités de demain » en misant notamment « sur l’auto-partage électrique covoituré ».

Un développement international initié depuis l’été

La Chine, et plus largement la région asiatique, sont des territoires déjà bien connus de Bruno Flinois. Engagé depuis plusieurs mois dans l’exportation de ses activités, il avait précédemment effectué plusieurs déplacements dans le pays ainsi qu’à Singapour afin de prendre part à des consultations sur des projets de smart-cities et d’écomobilité.

Fin août 2016, la start-up s’était préparée à faire connaître sa marque à l’international en troquant son ancien nom MOPeasy pour Clem’, acronyme de CLEan Mobility.

Illustration : © Clem’