L’Ecosse annonce de nouveaux investissements pour le véhicule électrique

Visant la fin des véhicules thermiques d’ici 2032, les autorités écossaises viennent d’annoncer de nouvelles mesures en faveur de l’électromobilité. Parmi celles-ci figurent le financement de bus à faibles émissions, la mise en place de nouveaux services de mobilité et l’installation de plusieurs centaines de nouveaux points de recharge.

Afin d’anticiper l’arrêt des ventes de véhicules thermiques en 2032, l’Ecosse lance un plan ambitieux pour accompagner les automobilistes à se tourner vers des modèles électriques. Au total, plus de 20 millions de livres sterlings supplémentaires vont être dépensées par le gouvernement pour soutenir l’essor de l’électromobilité via trois initiatives majeures.

Du côté des infrastructures, 15 millions de livres (16,6 millions d’euros) ont été débloquées pour financer le déploiement de 1 500 nouveaux points de charge. Un objectif qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Switched on Towns and Cities » qui vise à créer 20 villes « électriques » d’ici à 2025. La création d’un corridor électrique est également prévue, permettant de relier le nord et le sud du pays le long de l’autoroute A9.

Doté d’un budget de 1,7 million de livres (1,9 million d’euros), le second projet vise à soutenir les villes dans l’acquisition d’une centaine de bus électriques.

Le gouvernement écossais a enfin annoncé son intention d’investir jusqu’à 2 millions de livres sterling (2,25 millions d’euros) pour soutenir l’expérimentation de nouveaux services de mobilité. Objectif : parvenir à rendre les transports publics et partagés aussi attractifs que la voiture individuelle.

« L’électrification du réseau routier et sa transformation sont essentielles pour réduire nos émissions de carbone, lutter contre le changement climatique et améliorer la qualité de l’air» a souligné le Premier Ministre écossais Nicola Sturgeon.

Fin des véhicules thermiques d’ici 2032

Pour les autorités écossaises, ces deux nouveaux programmes viennent compléter une première enveloppe de 20 millions de livres destinées à accélérer le développement du véhicule électrique, tant pour les flottes que les véhicules particuliers.

Sur le long terme, le gouvernement espère être en mesure de cesser la vente de véhicules essence et diesel à l’horizon 2032. Une ambition qui, outre le développement des énergies alternatives, passera par la mise en place progressive de zones à faibles émissions. Actuellement en discussion au sein du parlement écossais, celles-ci sont prévues dans les quatre plus grandes villes du pays d’ici à 2020.

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