Lohr dévoile sa navette électrique autonome i-Cristal
Pouvant accueillir jusqu’à 16 passagers, la navette électrique autonome i-Cristal de Lohr a été officiellement révélée cette semaine à Strasbourg. Elle entamera ses premiers tests d’ici la fin de l’année.
Fruit d’un partenariat entre Transdev et le Lohr, le développement de la i-Cristal a débuté il y maintenant 15 mois. Basé sur la navette électrique Cristal, la i-Cristal se distingue par son fonctionnement 100 % autonome. Fonctionnant sans chauffeur, elle embarque les dernières technologies d’intelligence et de supervision mise au point par le groupe Transdev. Des technologies que l’opérateur partage déjà avec d’autres constructeurs tels que Navya ou EasyMile.
« Nous avons intérêt à opérer avec toutes les marques qui vont arriver sur le marché pour s’assurer qu’elles répondent bien aux normes de sécurité », a indiqué lors de la conférence de presse William Levassor, directeur adjoint de la division Systèmes de transport autonome de Transdev.
Jusqu’à 50 km/h
Considérée comme un prolongement de l’offre de mobilité du groupe Lohr, qui construit déjà des tramways sur pneus pour le compte d’Alstom, la navette i-Cristal peut accueillir jusqu’à 16 passagers et dispose d’un accès pour les personnes à mobilité réduite.
Capable de gravir des pentes allant jusqu’à 20 %, cette navette autonome peut évoluer jusqu’à 50 km/h. Le constructeur promet une autonomie de 100 kilomètres et une recharge à 50 % en 90 minutes grâce à un dispositif de charge rapide, sans préciser la capacité de la batterie.
Assemblée à Duppigheim, dans le Bas-Rhin, la navette i-Cristal permettra la création de 60 emplois directs durant les premières années de déploiement.
Premières expérimentations dès la fin de l’année
La i-Cristal débutera ses tests d’ici la fin de l’année avec deux essais déjà programmés. Le premier sera réalisé au sein du Système de Transport Autonome de Transdev (ATS by Transdev) à Saclay, où elle sera intégrée au projet EVAPS (Eco-mobilité par Véhicules Autonomes Paris-Saclay). Organisé à Rouen en Seine Maritime, le second test débutera cet automne dans le cadre du projet Rouen Normandy Autonomous Lab.
Une troisième expérimentation est également en cours de discussion. Demandée par la mairie de Strasbourg, celle-ci pourrait débuter dans la capitale alsacienne à compter du mois de novembre.
Crédits : Transdev