L’Avere-France et Mobilians publient la sixième édition du baromètre du marché des voitures électriques d’occasion
L’Avere-France et Mobilians dévoilent aujourd’hui la troisième édition du baromètre trimestriel des voitures électriques d’occasion (VEO), qui analyse les tendances du marché sur le troisième trimestre 2024.

Un marché globalement stable par rapport à T2 2024
Au T2 2025, le VEO a comptabilisé 39 872 voitures, ce qui représente une hausse de 34 % par rapport au T2 2024. Toutefois, ce chiffre montre une stabilité de la croissance par rapport au trimestre précédent (T1 2025).
Les véhicules les plus échangés au premier trimestre 2025 — Renault ZOE, Peugeot e-208, Fiat 500 et Tesla Model 3 — continuent de dominer le marché au deuxième trimestre 2025. La Renault ZOE, précurseur de la voiture électrique en France, est dominante en raison de sa grande disponibilité. Les ventes de la Fiat 500 et de la Peugeot e-208 sont stimulées par des tarifs compétitifs et une présence de marque bien établie. En fin de compte, la Tesla Model 3 continue d’être très prisée pour ses capacités sur la route.
Financement VEO : une nette reprise des solutions locatives au T2 2025
Après un recul au T1, les financements en location repartent à la hausse au T2 2025 : +6 %, pour atteindre 31 % des volumes de VEO. Chez les particuliers, la part de la location progresse de 5 % : 31 % pour les VEO contre seulement 2 % pour les VTO. Les loueurs professionnels enregistrent également une forte reprise (+31 %). À noter : les flottes pèsent toujours bien plus dans les VEO que dans les VTO (12 % vs 2 %).
Des délais de rotation pour les VEO baisse progressivement chez les professionnels mais reste toujours supérieur à celui d’une VTO
Arrivées sur le marché neuf à partir de 2019, les voitures électriques d’occasion (VEO) entament leur seconde vie, notamment à l’issue des premiers contrats de leasing. Au T2 2025, les VEO de moins de cinq ans restent majoritairement revendues via les réseaux professionnels (82 %), un niveau nettement supérieur à celui observé pour les VTO (76 %). Les délais de revente continuent de s’améliorer : il faut en moyenne 132 jours pour écouler une VEO, contre 147 jours en 2024. Ce délai reste toutefois plus long que pour une VTO (102 jours). La rotation varie selon l’ancienneté et le segment :
- Ancienneté : Les modèles de 3 à 5 ans se revendent en moyenne sous 113 jours, tandis que les plus récents (moins de 3 ans) nécessitent environ 155 jours ;
- Segment : Les voitures du segment A, comme la Fiat 500e, se revendent en moyenne en 128 jours, contre 94 jours pour les VTO. Celles du segment B, telles que la Peugeot e-208, nécessitent 131 jours (vs 98 jours pour les VTO). Les D-SUV, comme la Tesla Model Y, affichent de meilleurs délais avec 109 jours, proches des VTO (101 jours).
Les disparités régionales restent fortes. En Île-de-France, les VEO trouvent preneur en 99 jours en moyenne, bien en dessous de la moyenne nationale. À l’inverse, la région Grand Est affiche un délai nettement plus long, atteignant 220 jours.
Les transactions de VEO entre particuliers continuent de croître
Le marché de l’occasion entre particuliers enregistre 6 834 transactions de voitures électriques d’occasion (VEO) au T2 2025. Si ce volume reste bien inférieur à celui des véhicules thermiques (86 637 unités), il affiche une forte croissance : +53 % par rapport au T2 2024. Cette progression reflète l’arrivée sur le marché des VEO mises en circulation entre 2020 et 2023, à la sortie de leurs contrats initiaux. L’âge moyen des VEO échangées atteint 4,1 ans, en légère hausse par rapport à l’an dernier (3,9 ans), contre 9,1 ans pour les véhicules thermiques d’occasion.
Les prix des VEO d’occasion varient selon les modèles et restent potentiellement influencés par les aides à l’achat
Entre janvier et mai 2025, les voitures électriques d’occasion de moins de trois ans affichent un prix moyen de 32 654 €, soit 22 % de moins que leur prix moyen en neuf (41 776 €). Cet écart, plus marqué que pour les véhicules thermiques, reste difficile à interpréter en raison des effets du bonus/malus et sera encore complexifié par l’arrivée prochaine des premiers véhicules issus du leasing social. Certains modèles, comme la Citroën ë-C3 (+21 %) ou la Renault 5 (+12 %), se vendent aujourd’hui plus cher en occasion qu’en neuf, car les prix en occasion reflètent pour l’instant des modèles majoritairement haut de gamme, très optionnés et faiblement kilométrés. À l’inverse, les modèles plus installés comme la Twingo III, la 500e ou la e-208 affichent des prix nettement inférieurs au neuf.
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